« 1001
originaux » ou « 1001 contrefaçons » ?
Réaliser un « 1001 » est,
tout à la fois, une chose simple et complexe. Des essais le
prouvent. Certains sont couronnés de succès, d’autres échouent.
La catégorie des « 1001 » originaux ne peut être, en
effet, réduite à une simple accumulation, à du « beaucoup
de », du « plein de » ou du « énormément de
».
Pour qu’une image, un objet, une
personne, un document… puisse être un « 1001 »
original, il est indispensable qu’il compte exactement 1001
éléments. Si cette condition n’est pas remplie, il devient une
contrefaçon. Ainsi, le nombre 1001 écrit, photographié,
gravé, sculpté… ne peut être un « 1001 original ».
Les « 1001 » originaux, sont donc rares. Les tentatives
pour atteindre ou dépasser 1001 éléments sont cependant
récompensées puisqu’elles font l’objet d’une collection
intitulée « 1001 contrefaçons ».
A ce jour, la collection des
« 1001 originaux » reste incomplète. Ses nombreux
éléments la placent dans la catégorie des « 1001
contrefaçons ». Cette collection est un « 1001 »
original en devenir, mais voué à être un « 1001 »
de contrefaçon dès qu’il dépasse 1001 éléments.
A
la fin de cette phrase, ce texte sera un authentique « 1001 ».
Pourquoi ?